Nous en avons tous ras-le-bol! Au point de débattre avec acharnement, comme si la survie de la Confédération en dépendait, du bien-fondé ou non de l’installation de tables sur les terrasses des restaurants au bord des pistes de ski. À quand l’inscription de l’assiette-skieur au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco? À quand un guide des self-services où manger les meilleures frites froides au ketchup? Le débat sur la gestion de l’épidémie tourne au burlesque. Mais si cela peut servir d’exutoire à la lassitude ambiante, c’est peut-être bénéfique pour le moral des troupes.
Car au-delà des considérations sanitaires ou économiques, c’est là sans doute que se situe le cœur du débat politique aujourd’hui. C’est cela qui va inspirer les importantes décisions d’assouplissement que prendra le Conseil fédéral demain. Son action sera jaugée à l’aune de la date de réouverture des terrasses de restaurant. Il faut absolument remonter le moral des...