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Coronavirus: en direct de la terrasse du Café du commerce

Le débat sur la gestion de la pandémie se cristallise sur la réouverture ou pas des terrasses ce printemps. A qui reprocherait-on de l’avoir fait s’il fallait faire face à une 3e vague, et tout refermer?

22 févr. 2021, 00:01
/ Màj. le 23 févr. 2021 à 07:11
Un restaurant avec ces parasols et ces chaises rangees a l'interieur le resteront encore pour un moment suite a l'annonce du conseil federal, lors d'une conference de presse sur les mesures afin de lutter contre la propagation du Covid-19 qui a decide de ne pas reouvrir les restaurants, ce mercredi 17 fevrier 2021 a Geneve. (KEYSTONE/Martial Trezzini)

Nous en avons tous ras-le-bol! Au point de débattre avec acharnement, comme si la survie de la Confédération en dépendait, du bien-fondé ou non de l’installation de tables sur les terrasses des restaurants au bord des pistes de ski. À quand l’inscription de l’assiette-skieur au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco? À quand un guide des self-services où manger les meilleures frites froides au ketchup? Le débat sur la gestion de l’épidémie tourne au burlesque. Mais si cela peut servir d’exutoire à la lassitude ambiante, c’est peut-être bénéfique pour le moral des troupes.

Car au-delà des considérations sanitaires ou économiques, c’est là sans doute que se situe le cœur du débat politique aujourd’hui. C’est cela qui va inspirer les importantes décisions d’assouplissement que prendra le Conseil fédéral demain. Son action sera jaugée à l’aune de la date de réouverture des terrasses de restaurant. Il faut absolument remonter le moral des...

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