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Conseil national: la PLR vaudoise Isabelle Moret devrait accéder à la présidence lundi

Sauf surprise, la PLR vaudoise Isabelle Moret devrait succéder à la socialiste Marina Carobbio à la tête du Conseil national lundi. Cela fait depuis 2006 qu’elle siège au Parlement.

29 nov. 2019, 09:08
Isabelle Moret siège depuis 13 ans au Conseil national. (Archives)

Politicienne expérimentée, Isabelle Moret siège depuis 13 ans au Conseil national. La PLR vaudoise est progressiste sur les questions sociétales, à droite sur les questions sécuritaires et économiques. Elle devrait être élue lundi à la présidence du Conseil national.

A bientôt 49 ans, après plus de 20 ans d’engagement politique, Isabelle Moret sera la première femme vaudoise à présider la Chambre du peuple. Elle succédera à une autre femme, Marina Carobbio (PS).

L’avocate libérale-radicale a accédé fin 2006 au Conseil national, après le retrait d’Yves Christen. Elle y a été réélue quatre fois. En 2015, elle était même la meilleure élue romande, un exploit qu’elle n’a pas réédité cet automne, malgré un très bon résultat.

Santé et qualité de vie

A Berne, l’élue s’engage «avec conviction pour la santé, l’emploi, le climat et la qualité de vie», écrit-elle sur son site internet. Comme membre de la commission de la sécurité sociale et de la santé publique, elle s’est occupée des deux importants défis que constituent l’avenir des retraites et les primes maladie.

Cette mère de deux enfants a fait de la conciliation entre la vie professionnelle et familiale l’un de ses chevaux de bataille. Si elle est élue lundi au perchoir du National, ce sera un des thèmes phares de son année de présidence, dit-elle.

 

 

Elle souhaiterait voir davantage de femmes accéder à des postes à responsabilités, même si elle ne soutient pas l’instauration de quotas. Elle a plaidé en faveur de l’égalité salariale, la création de places en garderie et de déductions pour frais de garde.

En ligne avec le PLR

La résidente de Yens sur la Côte «se reconnaît dans les valeurs du PLR comme la liberté, la responsabilité, la cohésion et l’innovation». Récemment, elle s’est engagée sur des questions de société comme le soutien aux proches aidants. Si on l’a moins entendue sur la question du climat, elle rappelle qu’elle a soutenu la sortie du nucléaire et le soutien à la transition énergétique.

Plurilingue, – elle parle couramment le dialecte alémanique – elle a occupé la vice-présidence de son parti de 2009 à 2016. Elle met en avant son sens du compromis, son aptitude à construire des ponts.

Mais en septembre 2017, elle n’avait pas réussi à convaincre ses pairs lors de l’élection au Conseil fédéral. Elle était arrivée loin derrière Ignazio Cassis, qui sera élu, et Pierre Maudet.

Début de polémique

Peu après, sa situation fiscale avait suscité un début de polémique, car il était apparu qu’elle n’avait pas reçu de taxation définitive depuis près de dix ans. La faute à un dossier complexe – compliqué par un divorce notamment – , avait-elle répliqué assurant qu’elle n’avait rien à cacher et payé la grande majorité des acomptes.

L’élue siège dans plusieurs conseils d’administration, notamment dans les domaines de la santé, de l’industrie alimentaire et de l’approvisionnement en énergie. Elle préside la faîtière des hôpitaux H+ et le comité directeur de la Fédération des industries alimentaires suisses (Fial).

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