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Conjoncture: le PIB Suisse a bondi de 7,2% au troisième trimestre

Grâce à un bel été, le PIB de la Suisse a bondi de 7,2% au troisième trimestre comparé au partiel précédent. Cette évolution dépasse les prévisions les plus optimistes des économistes. Cependant, le PIB accuse toujours un recul de 2% par rapport à son niveau d’avant crise.

01 déc. 2020, 08:10
L'évolution du PIB entre juillet et septembre dépasse les prévisions les plus optimistes des économistes interrogés par AWP, qui tablaient sur une croissance comprise entre 5,0% et 7,0% (archives).

L’économie helvétique a vécu un bel été. Le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse a bondi de 7,2% au troisième trimestre comparé au partiel précédent, porté par la demande intérieure et une partie du secteur tertiaire

Cette hausse intervient après une chute de 8,6% lors des six premiers mois de l’année, causée par la pandémie de coronavirus, a précisé mardi le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco).

L’évolution du PIB entre juillet et septembre dépasse les prévisions les plus optimistes des économistes interrogés par AWP, qui tablaient sur une croissance comprise entre 5,0% et 7,0%.

Malgré cette embellie au troisième trimestre et un rattrapage des trois quarts de la baisse subie lors des six premiers mois de 2020, le PIB accuse toujours un recul de 2% par rapport à son niveau d’avant-crise du Covid-19, à la fin de l’année dernière, précise le Seco.

Davantage de résilience

La Suisse a cependant montré jusqu’ici davantage de résilience face aux difficultés posées par le coronavirus que les pays voisins. L’été a marqué un début de retour à la normale et l’assouplissement progressif des mesures de lutte contre la pandémie.

La fin des restrictions a dopé la consommation privée, qui s’est envolée de 11,9%. La reprise de nombreux secteurs d’activité a déployé des effets bénéfiques sur la croissance.

Les investissements en biens d’équipement (+8,8 %) et les investissements dans la construction (+5,1 %) ont également retrouvé des couleurs.

Demande intérieure en recul

Bien qu’en progression de 8,9% lors de la période sous revue, la demande intérieure reste – tout comme le PIB – en recul de 2% par rapport à son niveau d’avant-crise. Elle a néanmoins permis de revigorer le commerce de détail (+6,0%).

Le domaine santé humaine et activités sociales a crû de 12%. Mais les plus fortes hausses sont à mettre sur le compte des spectacles et des activités récréatives ainsi que de l’hôtellerie restauration, avec des bonds respectifs de 62% et 73%.

Ces deux secteurs ont particulièrement pâti des fermetures ordonnées par le Conseil fédéral. Bien qu’encore très affectées par les conséquences du coronavirus, les exportations de marchandises (+6,9%) ont relevé la tête au troisième trimestre.

La valeur ajoutée de l’industrie manufacturière s’est enrobée de 8,6%.

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