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Conduite: la moitié des Suisses veulent installer un crash recorder dans leur voiture

Selon une enquête de comparis.ch, la moitié des Suisses seraient prêts à installer un crash recorder dans leur voiture. Nombreux sont ceux qui aimeraient que ce système soit rendu obligatoire.

07 sept. 2018, 16:30
Une bonne moitié (50,7 %) des personnes interrogées seraient prêtes, toutes tranches d’âge confondues, à installer un crash recorder dans leur véhicule. (illustration)

En Suisse, seules trois compagnies d’assurance automobile utilisent des crash recorder, majoritairement auprès des jeunes conducteurs sur une base volontaire. Or, une étude de Comparis.ch révèle que de nombreux Suisses sont favorables à ces appareils d’enregistrement de données au volant. 

Selon l’enquête, une bonne moitié des Suisses (50,7%) seraient prêts à installer un crash recorder dans leur voiture, toutes tranches d’âge confondues. Plus étonnant encore: plus de 45% des personnes interrogées verraient positivement une obligation d’être équipé de ce genre d’appareil.

 

 

Les plus de 50 ans particulièrement favorables

Les Suisses âgés de plus de 50 ans sont les plus favorables à l’installation d’un crash recorder dans leur voiture (55,2%). La plupart d’entre eux pense qu’un crash recorder favorise la bonne conduite au volant. Ce taux est plus bas chez les moins de 30 ans, mais il est tout de même de 48,4%. 

 

 

Les personnes âgées de plus de 50 ans pensent aussi largement que le dispositif devrait être rendu obligatoire (48,4%). Seuls 16% d’entre elles y sont fermement opposées. Les moins de 50 ans y sont aussi amplement favorables (44%). Experte Mobilité chez Comparis, Andrea Auer explique qu’une telle obligation représenterait potentiellement une chance pour les assurés:  «Si le nombre d’accidents baissait du fait de crash recorder rendus obligatoires, les automobilistes pourraient à long terme bénéficier d’un abaissement des primes, en raison de coûts plus faibles pour les assureurs.»

 

 

C’est d’ailleurs ce qu’espère la grande majorité des sondés: plus de deux tiers des répondants, de tous les âges, estiment que les assureurs devraient récompenser l’installation d’un crash recorder par une réduction de primes. Les Romands sont les plus nombreux à partager cet avis (74,7%). Ce marché pourrait d’ailleurs s’avérer intéressant pour les compagnies: d’après Axa, les jeunes conducteurs ayant installé un crash recorder ont causé 15 % d’accidents en moins que les autres conducteurs de la même tranche d’âge dépourvus de l’appareil.

 

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