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Commerce: les fourrures seront étiquetées de manière plus transparente dès le 1er avril

Dès le 1er avril prochain, les fourrures seront étiquetées de manière plus transparente afin que les acheteurs sachent précisément s’il s’agit ou non d’une peau authentique. Le mode de production de la fourrure sera indiqué de manière visible.

19 févr. 2020, 11:24
L'origine et le mode de production des fourrures seront mieux indiqués dès le 1er avril en Suisse (archives).

Les fourrures seront étiquetées de manière plus transparente dès le 1er avril. Le Conseil fédéral a fixé mercredi à cette date l’entrée en vigueur de la révision de l’ordonnance sur la déclaration des fourrures. Les clients sauront précisément ce qu’ils achètent.

Les fourrures issues d’animaux devront porter explicitement l’indication «fourrure véritable», ce qui permettra aux acheteurs de différencier immédiatement une peau authentique d’une fourrure synthétique.

Le mode de production de la fourrure sera indiqué de manière visible sur l’étiquette. Celle-ci devra mentionner si la pièce provient d’un animal chassé ou élevé de manière clairement contraire à la loi sur la protection des animaux ou à celle sur la chasse (chasse avec des pièges ou élevage en cage sur sol grillagé).

 

A lire aussi : Les clients qui achètent des fourrures devraient savoir si elles sont synthétiques ou non

 

Si les informations sur l’origine des fourrures ne peuvent pas être obtenues, la déclaration devra indiquer «origine inconnue – peut être issu d’un mode d’élevage ou d’un type de chasse non autorisé en Suisse». Cette façon de faire permettra aux consommateurs de renoncer à l’achat de produits qui ne correspondent pas à leurs exigences en matière de protection des animaux.

Lacunes

La Suisse est le seul pays qui connaît une réglementation sur les produits de pelleteries. L’ordonnance sur la déclaration des fourrures est en vigueur depuis 2013.

Les contrôles effectués par l’Office fédéral des affaires vétérinaires (OSAV) ont montré, ces dernières années, ce qu’il fallait encore améliorer. Cette modification de l’ordonnance se fonde sur le bilan de ces contrôles.

Un rapport publié par l’OSAV l’été dernier montrait que des lacunes subsistent dans la déclaration des fourrures par de nombreuses boutiques et magasins spécialisés en Suisse. Près de trois quarts des contrôles ont donné lieu à des contestations.

Dans 86 cas, les manquements ont pu être corrigés dans le délai imparti de 30 jours. Trente points de vente se sont acquittés d’une amende. La Confédération a lancé une procédure pénale contre six magasins n’ayant pas obtempéré.

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