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Commerce: la Suisse exporte toujours plus vers les Etats-Unis

Le marché américain est une poule aux œufs d’or pour la Suisse. Les entreprises y exportent toujours plus faisant des Etats-Unis, le deuxième marché d’exportation. De quoi compromettre un traité de libre-échange qui serait défavorable aux Américains.

16 févr. 2020, 10:30
Les bonnes relations entre la Suisse et les Etats-Unis profitent à notre économie.

«J’ai rendu les Suisses encore plus riches», lançait Donald Trump lors de son passage à Davos en 2018. Ce n’est pas une «fake news» de la part du président américain, les exportations suisses vers les Etats-Unis n’ont cessé de progresser durant son mandat.

J’ai rendu les Suisses encore plus riches.
Donald Trump, président des Etats-Unis

 

Avec 41,4 milliards de francs d’exportation – sans inclure les bijoux et les métaux précieux -, les Etats-Unis sont le deuxième marché d’exportation pour la Suisse, selon les chiffres provisoires pour 2019 de l’administration fédérale des douanes. Environ 17% des biens qui quittent la Suisse sont envoyés vers le marché américain. Seule l’Allemagne fait mieux, avec 44,1 milliards.

Avant l’arrivée du milliardaire à la Maison-Blanche en 2016, les exportations suisses se chiffraient à un peu plus de 31 milliards. Cette augmentation de 30% des exportations en trois ans s’inscrit cependant dans une tendance à plus long terme. L’économie suisse se tourne toujours plus vers le marché américain, notamment sous la présidence de Barak Obama. Quand le démocrate était arrivé au pouvoir en 2009, la Suisse exportait pour 17 milliards.

Des importations qui stagnent

Au niveau des importations, le bilan est plus contrasté. Après une année record en 2016, à 14 milliards de francs, les importations américaines vers la Suisse ont eu tendance à stagner sous la présidence de Donald Trump. Avec 13,7 milliards en 2019, la balance commerciale n’a jamais autant bénéficié à la Suisse.

Cela pourrait jouer en sa défaveur dans l’optique d’un traité de libre-échange. Donald Trump avait notamment évoqué le déséquilibre de la balance commerciale avec la Chine pour instaurer des sanctions contre Pékin. Il a également imposé des sanctions douanières contre les produits européens estimant que les Européens se comportent de façon injuste en érigeant des «barrières énormes» contre les importations américaines dans l’UE.

C’est pourtant bien Bruxelles qui pourrait être le prochain bénéficiaire d’un accord de libre-échange. Cela permettrait de mettre fin au contentieux avec Washington. L’UE est un marché bien plus important pour Washington, puisqu’elle exporte pour 456 milliards vers les Etats-Unis et importe pour 299 milliards.

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