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Clos du Doubs: à la traque aux campagnols

Les différentes espèces de campagnols causent d’importants dégâts à l’agriculture. On est parti en chasse à travers champs avec une taupière du Clos du Doubs.

30 juil. 2019, 00:01
/ Màj. le 30 juil. 2019 à 08:00
Dès que les herbages permanents représentent plus de 60 à 70% de la surface agricole, les campagnols terrestres pullulent régulièrement tous les six ans entre 700 et 1400 mètres d’altitude, comme ici en 2012.

«j’enfile des gants à cause des maladies comme l’echinoccocose».

L’agricultrice du Clos du Doubs qui pose périodiquement des pièges à campagnols traque les rongeurs depuis 2012, funeste année de prolifération des rongeurs sur les hauteurs jurassiennes. Plus par nécessité que par passion, car les dégâts peuvent être conséquents sur une parcelle, les bestioles dévorant herbages et racines, au détriment du bétail. Suivons-là à travers champs.

Préférant rester tapie dans l’ombre de l’anonymat, l’agricultrice du haut plateau, œuvre avec un matériel somme toute assez rudimentaire. Une sonde, une scie pour découper les trous, et deux types de pièges, l’un en plastique et l’autre métallique. Sur les lieux, la chasseuse de rongeurs commence par repérer les monticules formés par les campagnols terrestres et les trous creusés par les campagnols des champs. Foin de taupes dans cette parcelle du Clos du Doubs.

Equipée d’une sonde, l’agricultrice teste ensuite le terrain aux alentours,...

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