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Climat: des ONG exhortent la BNS à stopper ses investissements dans les énergies fossiles

La Banque nationale suisse doit se désinvestir des énergies fossiles. C’est le message de trois œuvres d’entraide qui pointent du doigt l’injustice climatique qui pèse sur les populations les plus défavorisées.

17 févr. 2021, 10:37
La Banque nationale suisse est invitée à se désengager des énergies fossiles.

Action de Carême, Pain pour le prochain et Etre Partenaires revendiquent plus de justice climatique. Elles exigent que les principaux responsables de la crise climatique assument les conséquences de leurs actes. Cela vaut aussi pour la Banque nationale suisse (BNS).

A la fin 2019, la BNS détenait près de six milliards de dollars en actions dans des sociétés qui extraient des énergies fossiles, ont souligné mercredi les trois organisations lors d’une conférence de presse en ligne.

Elle finance de ce fait le rejet de 43 millions de tonnes d’équivalent de dioxyde de carbone par an, soit un volume presque aussi important que les émissions intérieures de la Suisse.

La stratégie d’investissement mise en œuvre par la BNS favorise une trajectoire de réchauffement de quatre à six degrés.
Miges Baumann, responsable de la politique de développement de Pain pour le prochain

Selon Miges Baumann, responsable de la politique de développement de Pain pour le prochain, «la stratégie d’investissement mise en œuvre par la BNS favorise une trajectoire de réchauffement de quatre à six degrés». Cette fourchette dépasse «largement» le niveau inscrit dans l’accord de Paris sur le climat de 2015, déplore l’expert.

 

Les trois organisations ont lancé une pétition exhortant la BNS à se défaire de tous ses investissements dans les énergies fossiles dans le cadre de la campagne œcuménique 2021 Intitulée «Justice climatique, maintenant!».

Typhons, inondations, sécheresses: les habitants les plus défavorisés sont frappés de plein fouet par les conséquences du réchauffement, alors qu’ils n’en sont que peu responsables.

Les 50% les plus pauvres de la population mondiale ne génèrent que 10% des émissions de gaz à effet de serre liées à la consommation, tandis que les 10% les plus riches en produisent près de 50%.

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