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«Chef, ma mère va mal»

Certaines entreprises, comme Microsoft ou Google, n’attendent pas la loi fédérale pour soutenir les proches aidants.

20 févr. 2018, 00:01
NOMAD soins a domicile 

Le Locle, le 20 juin 2017
Photo: Christian Galley NOMAD

Quatre semaines d’absence, rémunérée, pour s’occuper d’un proche: c’est ce que propose Microsoft Suisse à ses 620 collaboratrices et collaborateurs depuis le 10 janvier dernier. L’entreprise américaine va ainsi nettement plus loin que ce que prévoit la loi suisse. Des experts préconisent une solution harmonisée pour éviter l’arbitraire. De leur côté, les organisations d’employeurs défendent les solutions au cas par cas.

De très nombreux pays – France, Belgique, Allemagne, Autriche, Italie, entre autres – ont mis en place divers congés modulés selon l’âge de la personne malade et la durée des congés accordés, avec salaire ou non, aux actifs s’occupant d’eux. Rien de tel en Suisse. Seule disposition: la loi sur le travail accorde trois jours de congé aux actifs employés dont un enfant est malade. Mais nombre d’entreprises (grandes banques, distributeurs, entre autres) et d’administrations publiques étendent cette possibilité à l’accompagnement de tout membre de la famille qui...

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