AMERTUME "J'ai tout dit dans la lettre ouverte que j'ai transmise aux médias hier. Chaque mot est choisi et pesé" , lance d'emblée Charles Kleiber. Un jour après avoir donné sa démission au Département de la santé, le septuagénaire a la voix un peu lasse au bout du fil. Et affirme ne rien vouloir dire de plus que ce qu'il a mis du temps à écrire.
Au fil des minutes cependant, il accepte de décrire brièvement son état d'esprit après avoir pris la décision de quitter l'Hôpital du Valais. "Pour une part de moi, je suis soulagé; pour une autre part, la mission que j'avais n'était plus possible et c'est un échec. Aujourd'hui c'est aux Valaisans de trouver des solutions pour sortir l'Hôpital du Valais de la crise" , note-t-il calmement. L'homme ajoute ne pas croire aux "personnages providentiels" . Il sait de quoi il parle. En 2012, à l'heure...