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CFF - Canicule: des essais avec de la peinture blanche ont été menés à Soleure

À la recherche de solutions face à la chaleur extrême qui déforme les rails, les CFF ont effectué des essais avec de la peinture blanche à Soleure. Il faudra cependant atteindre l'an prochain pour que cette technique se concrétise sur les voies ferrées.

26 juil. 2019, 17:37
Deux sortes de peinture blanche, dont l'une avec un effet d'isolation, ont été testées sur une dizaine de mètres de voies de garage.

Les CFF anticipent le réchauffement climatique et étudient des solutions nouvelles pour combattre la déformation des rails sous l'effet de la chaleur. Vendredi, des essais avec de la peinture blanche ont été menés à Soleure.

Deux sortes de peinture blanche, dont l'une avec un effet d'isolation, ont été testées sur une dizaine de mètres de voies de garage. La solution existe déjà en Italie avec laquelle les CFF collaborent, de même qu'avec les chemins de fer autrichiens et les chemins de fer rhétiques aux Grisons.

 

 

Il faudra cependant attendre encore jusqu'à l'an prochain pour un usage effectif de la couleur blanche sur les parties du réseau de 7000 km de voies ferrées les plus exposées à la chaleur, a précisé à Keystone-ATS Norbert Krebs, directeur de la division technique des CFF.

Avant de prendre une décision, l'ex-régie fédérale va continuer de refroidir les rails avec de l'eau. Elle dispose pour ce faire des trains d'extinction et de secours qui circulent sur les voies avec un réservoir suffisant pour fonctionner plus de trois quarts d'heure sans se ravitailler.

5 à 15 fois l'an

Les épisodes de canicule se succédant à un rythme toujours plus rapide et avec des températures toujours plus extrêmes, l'engagement de ces véhicules va croissant et permet pour l'heure de répondre au problème, survenu une quinzaine de fois cette année. En moyenne, cela arrive entre cinq et quinze fois l'an, est-il écrit sur le blog de l'ex-régie.

Atteignant des températures de 70 degrés, les rails se dilatent. Ces déjettements, selon le terme technique, se produisent surtout dans les courbes. C'est arrivé ces derniers jours dans la région genevoise, dans l'Oberland zurichois et près de Brugg (AG). Fin juin, le même événement près de la gare de Berne, point névralgique du réseau, a provoqué des perturbations en chaîne du trafic.

Comme les rails sont soudés les uns aux autres, il y a un risque de déraillement. Une réduction de la vitesse est la première mesure engagée en cas de doute.

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