Il est de bon ton de taper sur les lobbies, ces forces obscures qui contribueraient à piétiner la volonté populaire en politique. Même un journal pourtant très proche des milieux économiques comme la «NZZ am Sonntag» s’y met dans sa dernière édition, pointant du doigt le fait que les trois quarts des parlementaires exercent des mandats externes rémunérés.
Ces pourfendeurs des lobbies se sont trouvé un nouveau champion, dans un rôle pourtant à contre-emploi, le sénateur Beat Rieder. «Un démocrate-chrétien planifie la révolution», titrait même, la semaine dernière, le «Tages-Anzeiger».
La chasse aux élus
Son haut fait? Le Haut-Valaisan a déposé une initiative parlementaire assez intéressante sur le sujet. Il ne veut ni expulser les lobbyistes des Pas perdus, ni interdire aux parlementaires d’être les premiers lobbyistes. Il entend mettre un frein à la chasse à laquelle se livrent les lobbies sitôt qu’un élu rejoint une commission qui les...