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Canton qui défie les clichés, Lucerne va élire ses autorités

Les Lucernois, mais aussi le corps électoral de Bâle-Campagne, se rendent aux urnes ce week-end. Le regard de Brahim Aakti, membre de l’exécutif de la ville d’Emmen.

28 mars 2019, 00:01
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Une capitale et son pont en bois, des sommets alpins connus jusqu’en Chine et un bastion démocrate-chrétien: c’est ici, à Lucerne, qu’une des dernières élections cantonales avant les fédérales d’octobre aura lieu, ce week-end, en même temps qu’à Bâle-Campagne. Visite d’une région traditionnellement conservatrice, avec un guide un peu particulier.

Il n’en a pas le nom, mais en maîtrise l’accent: Brahim Aakti, notre guide, né au Maroc en 1981, parle le dialecte lucernois à la perfection et connaît comme sa poche Emmen, où il est arrivé en 1992. Emmen? Oui, cette banlieue industrielle de Lucerne, comptant aujourd’hui près de 31 000 habitants, a été synonyme, au tournant du nouveau siècle, de rejet de l’étranger après une vague de naturalisations refusées, en votation populaire, de personnes originaires des Balkans.

Elu à l’exécutif

Si Brahim Aakti nous sert de guide avant les élections de dimanche, c’est parce qu’il défie les clichés,...

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