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«C’est la fin du répit»

Le coronavirus fissure les barrières mises en place. Pour Antoine Flahault, épidémiologiste, la deuxième vague est en train de déferler plus tôt que prévu sur la Suisse.

17 oct. 2020, 00:01
Zugreisende mit Schutzmaske im Bahnhof Bern am Montag, 12. Oktober 2020. In oeffentlichen Raeumen, Geschaeften, im oeffentlichen Verkehr sowie in Bahnhoefen des Kantons Bern gilt ab ab Montag, 12. Oktober, eine allgemeine Maskenpflich. (KEYSTONE/Marcel Bieri) ArcInfo

Avec 3105 nouveaux cas positifs, la Suisse subit un fort assaut du Covid-19. De 11,4% lundi, le taux de tests positifs est passé à 14,4%. La moyenne des cas positifs par million d’habitants durant les sept derniers jours augmente drastiquement en Suisse (197,2 cas), davantage qu’aux Etats-Unis (52,9 cas). Dans les cantons, la situation à Schwyz, par exemple, est l’une des pires d’Europe. Les défenses du pays sont-elles en train de craquer? Les explications d’Antoine Flahault, épidémiologiste et directeur de l’Institut de santé globale de l’Université de Genève.

Se trouve-t-on au début de la seconde vague?

Oui. La Suisse n’est désormais plus à l’abri du déferlement de cette seconde vague automnale précoce, dont on ne peut prévoir aujourd’hui ni la force, la hauteur, ou la durée. Après la première vague, entre mars et mai, nous avons connu un long répit estival, presque sans mortalité ni cas sévères jusqu’à l’arrivée...

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