Quelle mouche a piqué le SECO? Il a pondu une ordonnance interdisant aux shops ouverts dans les stations-service de vendre des denrées alimentaires de 1 h à 5 h du matin. Cette trouvaille bureaucratique provoque incompréhensions et protestations.
Une association interpartis Priorité liberté a lancé une pétition. En deux mois, 26 825 personnes ont signé ce texte demandant que les shops des stations-service restent ouverts 24 heures sur 24 et que le Conseil fédéral intervienne auprès du SECO pour qu'il revienne sur sa décision.
Peter Spuhler, le conseiller national UDC thurgovien, est président de Priorité liberté. Il déplore l'attitude du SECO. «C'est malheureusement symptomatique du comportement de l'administration face aux entreprises qui aimeraient travailler.» Comment les fonctionnaires fédéraux peuvent-ils apprécier s'il y a un besoin ou pas, poursuit Peter Spuhler. «C'est aux entreprises qu'il appartient de juger la situation. Et l'entrepreneur qui n'a pas de client n'ouvrira certainement pas son...