Une douche de couleur verte dans le couloir: saugrenue, mais obligatoire, l’installation, qui ne doit servir qu’en cas d’urgence, se trouve dans le nouveau laboratoire de sécurité biologique de l’Université de Berne, visible par les non-professionnels pour la dernière fois hier, avant sa mise en service. Décidé hors crise du coronavirus, le laboratoire s’inscrit néanmoins dans la multiplication des recherches lancées dès février.
Situé dans le Centre de compétences suisse pour la médecine translationnelle et l’entrepreneuriat (sitem-insel), à côté de l’Hôpital de l’Ile, le nouveau laboratoire répond aux normes de sécurité du niveau «BSL-3» (pour biosafety level, niveau de sécurité biologique): c’est l’avant-dernier dans les catégories des agents pathogènes les plus dangereux manipulés en confinement, le niveau quatre correspondant aux mesures de protection les plus fortes. Neuf laboratoires de ce type existent en Suisse (lire ci-dessous).
Les responsables du nouveau laboratoire bernois vantent leur concept «unique en Suisse»: l’infrastructure...