Après les Jurassiens, au tour des Bâlois de renouveler leur personnel politique cantonal demain. Avec deux départs au gouvernement, le camp rose-vert joue sa majorité, d’autant plus que la présidente écologiste est continuellement sous le feu des critiques. Un observateur de longue date, Daniel Gerny, prévoit que la stabilité l’emportera. «La droite n’a pas d’idée, et Bâle s’est laissé gagner par la peur de la globalisation, ce qui provoque un réflexe de repli», dit-il.
«Bâle-Ville est en train de perdre ce qui faisait sa spécificité et se suissifie», estime le journaliste de la «NZZ». Ce Bâlois suit la politique dans son canton depuis des décennies. Mais qu’est-ce cette «spécificité»? Est-ce le fait que la majorité de gauche ait déjà seize années au compteur? Non, «même si la gauche a très bien travaillé. Mais ce qui est typiquement bâlois est que tant la gauche que la droite ont été longtemps...