Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«Avec Monnaie pleine, les comptes d’épargne ne seront plus rémunérés»

Selon le directeur de l’Association suisse des banquiers Claude-Alain Margelisch, l’initiative Monnaie pleine fait courir des risques à l’ensemble de l’économie suisse et pas seulement au secteur bancaire.

29 mai 2018, 00:01
Portrait of Claude-Alain Margelisch, head of the Swiss Bankers Association, pictured on July 4, 2011, at his office in Basel in the canton of Basel, Switzerland. (KEYSTONE/Gaetan Bally) SCHWEIZ WIRTSCHAFT CLAUDE ALAIN MARGELISCH

Valaisan d’origine, Claude-Alain Margelisch est le directeur de l’Association suisse des banquiers. Invité par les banquiers valaisans et la Chambre de commerce, il est venu évoquer ses craintes face à l’initiative Monnaie pleine, soumise au peuple suisse le 10 juin prochain.

L’initiative Monnaie pleine demande que les banques ne prêtent plus de l’argent directement, mais l’argent qu’elles auraient elles-mêmes emprunté à la Banque nationale suisse (BNS). En quoi cette solution pourrait-elle être gênante?

Aujourd’hui, les banques empruntent à long terme et prêtent à court terme. Elles empruntent notamment auprès des épargnants qui déposent de l’argent chez elles, pour pouvoir prêter à ceux qui ont besoin de crédits.

Avec Monnaie pleine, les banques ne peuvent plus prêter l’argent des épargnants, puisque seule la BNS pourra le faire. Dans ce cas, elles ne pourront plus rémunérer les comptes d’épargne.

Concrètement, qu’est-ce que la mise en œuvre de l’initiative aurait comme conséquences pour...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias