La victime de l’attaque à l’acide, jeudi dernier à Neuchâtel, et son agresseur présumé se connaissaient. La police neuchâteloise et la procureure en charge de l’affaire, Sylvie Favre, apportent ce jeudi quelques précisions sur l’affaire, «afin de faire taire certaines rumeurs qui ont été colportées par les réseaux sociaux».
«Il ne s’agit pas d’une attaque terroriste», note le communiqué. «L’auteur présumé vient d’Afghanistan, comme certains médias l’ont publié. Il vit en Suisse depuis plusieurs années. Il a entretenu une relation sentimentale avec la victime pendant quelques mois.»
Cet homme, connu de la police pour des activités délictueuses lors de sa minorité, n’a été condamné qu’à une reprise depuis sa majorité pour une infraction portant sur la loi fédérale sur les étrangers et l’intégration. Une infraction «qui n’a rien à voir avec les faits qui lui sont actuellement reprochés», précise la procureure.
Il n’admet pas
En raison de l’enquête en cours, Sylvie Favre ajoute qu’il n’est pas possible, pour l’instant, de revenir sur le déroulé des faits. L’auteur présumé ne les admet d’ailleurs pas. «L’enquête vise à réunir les éléments à charge et à décharge. Elle devra également permettre de déterminer les motifs de l’infraction, sa préparation, ainsi que les détails de son exécution.»
Une note rassurante pour terminer: la victime a pu quitter le Centre hospitalier vaudois, conclut le communiqué.