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Assurances: les Vaudois voteront sur le remboursement des soins dentaires

Devant le rejet d'un contre-projet mardi au Grand Conseil vaudois, les citoyens du canton sont appelés à voter pour ou contre une initiative de l'extrême gauche pour un remboursement des soins dentaires.

28 nov. 2017, 16:35
 Les Vaudois voteront sur l'initiative concernant le remboursement des soins dentaires.

Les Vaudois voteront sur la seule initiative de l'extrême gauche concernant le remboursement des soins dentaires. Le Grand Conseil a décidé mardi de rejeter le contre-projet, alors que le Conseil d'Etat a donné "sa préférence" à l'initiative.

A l'issue de longs débats très tendus, le Grand Conseil a fini par rejeter tout contre-projet à l'initiative sur le remboursement des frais dentaires. Malgré les amendements des Vert'libéraux qui se voulaient une dernière tentative de compromis, aucune solution ne s'est dégagée.

Le PLR et l'UDC en tête n'ont pas voulu entendre parler de dépenses supplémentaires et d'une politique de "l'arrosoir". La droite a trouvé un allié "contre-nature" auprès de l'extrême gauche qui ne voyait dans ces amendements que des "peaux de banane" pour couler son texte.

Peu auparavant, le Conseil d'Etat a indiqué par la voix de Pierre-Yves Maillard que la majorité du gouvernement donnait "sa préférence" à l'initiative. Le contre-projet de l'exécutif a été vidé de son contenu et les tentatives des Vert'libéraux n'ont pas rencontré le succès, a relevé le ministre.

"Maintenant place au débat populaire", a lancé Pierre-Yves Maillard. Le conseiller d'Etat a jugé qu'il y avait désormais "une pause dans les compromis trouvés" dans le canton de Vaud. Les débats politiques vont retrouver de "la vitalité" en terre vaudoise ces prochains mois, selon lui.

Millions en jeu

Au final, le Grand Conseil a voté en faveur du rejet de l'initiative sur le remboursement des frais dentaires. Déposée en 2014, elle avait recueilli plus de 15'000 signatures. Elle propose d'instaurer une assurance obligatoire pour les soins dentaires de base, avec un réseau de policliniques dentaires régionales.

Le texte prévoit un prélèvement paritaire sur les salaires, payé pour moitié par les employés et les employeurs. Les coûts sont estimés à quelque 250 millions de francs par an, selon les initiants.

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