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Assassin de Marie: internement ordinaire de Claude D. confirmé par le Tribunal fédéral

Le Tribunal fédéral a confirmé jeudi l’internement ordinaire de Claude D., l’assassin de Marie en 2013. Le condamné demandait qu’un traitement thérapeutique institutionnel soit ordonné en lieu et place de l’internement.

21 févr. 2019, 09:37
Les magistrats fédéraux ont estimé que leurs collègues vaudois n'ont pas versé dans l'arbitraire en constatant que Claude D. n'est actuellement pas accessible à un traitement.

Le Tribunal fédéral confirme l’internement ordinaire de Claude D., l’assassin de la jeune Marie. Cette mesure avait été prononcée en octobre 2018 par la justice vaudoise, en complément à la condamnation à la prison à vie.

Les juges de Mon Repos ont rejeté le recours de Claude D., dans un arrêt publié jeudi. Le condamné demandait qu’un traitement thérapeutique institutionnel soit ordonné en lieu et place de l’internement.

Les magistrats fédéraux ont estimé que leurs collègues vaudois n’ont pas versé dans l’arbitraire en constatant que Claude D. n’est actuellement pas accessible à un traitement. Contrairement à l’opinion défendue par le condamné, il n’est pas nécessaire qu’une mesure thérapeutique ait échoué pour qu’un internement puisse être prononcé.

 

A lire aussi : Assassinat de Marie: Claude D. recourt au Tribunal fédéral contre son internement

 

Traitement nébuleux

Le Tribunal fédéral constate aussi que les conclusions des experts ne permettent pas de déterminer quel traitement pourrait être appliqué au condamné. Enfin, il rejette le grief selon lequel un internement prononcé en plus d’une peine de prison à vie serait disproportionné.

En mars 2018, le Tribunal fédéral a annulé l’internement à vie prononcé dans un premier temps par la justice vaudoise. Il constatait que les deux experts psychiatres n’étaient pas unanimes sur le caractère non amendable de Claude D. – ce qui est la condition sine qua non de l’internement à vie. Si l’un d’entre eux posait un pronostic à vie, l’autre le limitait à 20 ans.

 

 

Claude D. a été condamné en 2016 par le Tribunal criminel de la Broye et du Nord vaudois pour assassinat, séquestration, enlèvement et contrainte sexuelle notamment. Il a été reconnu coupable de la mort de la jeune Marie dans la nuit du 13 au 14 mai 2013 dans une forêt près de Châtonnaye (FR).

Âgé alors de 36 ans, l’homme était en liberté conditionnelle. Il avait déjà écopé de 20 ans de prison en 2000 pour l’assassinat de sa première amie. (arrêt 6B_94/2019 du 5 février 2019)

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