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Arnaque en ligne: les cas d’escroqueries sentimentales augmentent fortement en Suisse

Selon la presse alémanique, les cas d’escroqueries sentimentales sont en nette augmentation en Suisse. En 2018, ils ont même doublé dans certains cantons. Les seniors et les femmes de plus de 50 ans sont de plus en plus touchés par ce type d’escroquerie.

21 janv. 2019, 14:49
Le SonntagsBlick a révélé dimanche que le "Romance Scam" prend des proportions alarmantes dans le pays, les fausses annonces ayant doublé dans plusieurs cantons. Les femmes de plus de 50 ans sont très touchées par ce type d'arnaque. (Archives)

Le «Romance Scam», expression utilisée par la police pour désigner les escroqueries sentimentales en ligne, prend des proportions alarmantes en Suisse, selon le SonntagsBlick. En 2018, le nombre de cas a doublé dans les trois cantons les plus peuplés de Suisse alémanique, à savoir Argovie, Berne et Zurich. La police zurichoise précise au magazine que les chiffres réels sont encore plus élevés, un sentiment de honte empêchant souvent les victimes ruinées de déclarer l’arnaque à la police.

D’après l’hebdomadaire dominical, ce sont les personnes âgées qui sont le plus souvent victimes de ce type d’escroquerie. Les femmes de plus de 50 ans sont également particulièrement touchées.

Mode opératoire

Basés la plupart du temps en Afrique ou Europe de l’Est, les arnaqueurs opèrent sur des sites de rencontres, des réseaux sociaux ou des e-mails. Sous de fausses identités, ils complimentent leur victime et lui font des déclarations d’amour. Après de multiples contacts, ils lui demandent de l’argent en racontant des histoires tristes, à l’image d’une prétendue maladie touchant un membre de leur famille. Ces escrocs peuvent ainsi soutirer des milliers de francs à leur victime.

 

 

Des sommes faramineuses

Le phénomène du «Romance Scam» touche aussi la Suisse romande. En juillet 2018, dans un communiqué, la police fribourgeoise mettait en garde face à la recrudescence de ce type d’escroquerie. Plusieurs plaintes pénales ont été déposées. Quatre d’entre elles portent sur un préjudice de 200’000 francs. En 2017, un retraité zougois avait aidé financièrement sa partenaire virtuelle ghanéenne en lui envoyant 400’000 francs au total, un record en Suisse.

 

 

La police recommande de ne jamais transférer d’argent à des personnes que vous n’avez pas réellement rencontrées.

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