La deuxième volée des écoles de recrues 2017 a débuté lundi. Environ 7800 jeunes, dont 145 femmes, devraient se présenter sous les drapeaux. Dans 67 cas, l'armée a prononcé une interdiction de convocation.
L'armée veut empêcher que des personnes représentant un risque potentiel pour elles-mêmes ou pour leur entourage puissent accomplir l'école de recrues, précise lundi le Département fédéral de la défense (DDPS) dans un communiqué. Les 67 interdictions décrétées sont le résultat d'incidents qui se sont produits après la fin de la procédure de recrutement.
Sur les 7800 recrues, 1560 accompliront leur service d'une traite en tant que militaires en service long, précise de le DDPS. En raison du développement de l'armée (DEVA), il n'y aura pas de troisième école de recrues en 2017.
Avec la réforme, qui entre en vigueur en 2018, les effectifs seront réduits de 200'000 à 100'000 militaires (avec un effectif réel de 140'000). L'école de recrues continuera de durer 18 semaines. Il n'y en aura plus trois mais deux par an.
Bientôt davantage de femmes?
L'armée, suivie par la droite du Parlement, se plaint régulièrement de manquer d'hommes. Dernière idée en date: les femmes pourraient être appelées à servir, sur la base du "modèle norvégien". Celui-ci oblige les hommes et les femmes à servir. L'armée et la protection civile sélectionnent les individus dont elles ont besoin. Les autres personnes s'acquittent de la taxe d'exemption.
L'idée est jugée "novatrice et prospective" par le Conseil fédéral. Celui-ci n'entend toutefois pas presser le pas. Un rapport sur les besoins réels en effectif devra être présenté d'ici 2020.