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Argovie: 13 ans de prison pour avoir mortellement torturé un bébé de deux ans pendant des mois

D'abord des ecchymoses, puis des bosses, des brûlures et enfin des traces d'étranglement et un traumatisme crânien. C'est ce qu'a subi un petit Argovien de 2 ans durant plusieurs mois. Son bourreau, le compagnon de sa mère, écope de 13 ans de prison.

12 sept. 2017, 17:47
La mère du petit garçon, qui n'a pas su le protéger, a elle aussi été condamnée (illustration).

L'homme de 40 ans accusé d'avoir secoué mortellement un garçonnet de 2 ans en Argovie après lui avoir infligé de nombreuses blessures écope de 13 ans de prison pour meurtre. La mère de l'enfant est sanctionnée de 8 mois avec sursis pour ne pas avoir protégé son fils.

Le Tribunal de district de Baden (AG) a reconnu mardi le principal accusé coupable de meurtre et de lésions corporelles. Le jeune quadragénaire devra verser 45'000 francs de réparation à la mère du petit pour tort moral, ainsi que 25'000 francs au père de l'enfant.

Dans cette sanction, la Cour a suivi le Ministère public sur toute la ligne. L'avocat du jeune quadragénaire avait demandé, en vain, que la peine ne dépasse pas 20 mois de prison avec sursis pour homicide par négligence.

Il emménage et le drame commence

Les faits qui ont entraîné la mort du garçonnet remontent au mois d'octobre 2014. Quelques mois plus tôt, le compagnon de la maman emménageait chez elle, peu après leur rencontre au printemps de la même année.

La femme de nationalité allemande avait quitté son mari violent, le père de l'enfant. Quant à l'enfant en bas âge, il aurait été hyperactif et difficile à gérer, selon sa mère, mais son compagnon le prenait régulièrement en charge, contrairement au père de l'enfant.

Aussi, la mère n'a jamais mis en doute les explications de son partenaire, alors même que les blessures infligées à l'enfant se sont multipliées depuis son arrivée au sein du foyer familial. Celles-ci sont devenues de plus en plus graves: ecchymoses, bosses à la tête, brûlure à la main, coupures, éraflures, traces d'étranglement, traumatisme crânien.

L'autopsie du petit a révélé d'autres blessures récentes ou anciennes, dont les fractures de trois vertèbres, datées de plusieurs semaines. Ces "accidents" se sont produits à chaque fois en l'absence de la mère et en présence de son partenaire qui lui expliquait alors que l'enfant s'était blessé lui-même.

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