L’application des CFF a séduit de nombreux Suisses pour son côté pratique. Elle permet d’acheter facilement des tickets de bus et de train ou de consulter les horaires en temps réels. Mais, selon un test réalisé dans le dernier A Bon Entendeur de la RTS, l’app fournit des informations de ses utilisateurs à Google, qui peut parvenir à désigner la personne concernée.
Pour les CFF, ces données ne permettent pas d’identifier les utilisateurs. «Elles sont suffisamment limitées pour qu’il soit impossible de remonter jusqu’à une personne en particulier», a précisé sa porte-parole, Ottavia Masserini, à la RTS.
Sur Twitter, l’ex-régie fédérale a néanmoins annoncé mercredi vouloir «examiner et clarifier cela rapidement», admettant que «si c’[était] correct, cela représenterait un problème».
Les services du préposé fédéral à la protection des données examinent actuellement le problème.