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Anti-inflammatoires en question

Le Centre hospitalier universitaire vaudois et des médecins mettent en garde contre ces médicaments en cas de coronavirus. Justifié?

16 mars 2020, 00:01
View into the the Coop Vitality pharmacy branch in Feuerthalen, in the Canton of Zurich, Switzerland, on November 27, 2018. (KEYSTONE/GAETAN BALLY) SCHWEIZ APOTHEKE COOP VITALITY

Mieux vaut renoncer aux anti-inflammatoires en cas coronavirus ou même de symptômes grippaux. C’est la mise en garde formulée samedi par le ministre de la santé français Olivier Véran. De même, le Centre hospitalier universitaire vaudois (Chuv) et certains médecins recommandent de ne pas recourir à des médicaments tels que l’ibuprofène, le diclofénac ou les dérivés de la cortisone.

Les anti-inflammatoires peuvent aggraver les infections existantes, en affaiblissant le système immunitaire du malade. C’est ce qu’affirment, dans une lettre publiée le 11 mars dans le prestigieux journal scientifique «The Lancet», des chercheurs dont un Bâlois. Se basant sur trois études concernant des patients atteints du coronavirus, ils estiment que le traitement de maladies cardiaques, de diabète ou de l’hypertension avec des anti-inflammatoires peut «stimuler l’expression» de ces médicaments au point d’augmenter le risque d’une maladie fatale en cas de Covid-19.

Un manque de recul

«Il n’y a pas d’autre...

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