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Animaux: la Protection suisse des animaux reçoit toujours plus de plaintes

La Protection suisse des animaux (PSA) reçoit toujours plus de plaintes de la population pour maltraitance ou mauvaise détention. Le nouveau service de contrôle de l'organisation ouvert en janvier a traité quelque 150 cas, soit environ un par jour.

30 juin 2015, 14:30
A dog owner gets her pet vaccinated for rabies at a government clinic in Taipei, Taiwan, Thursday, Aug. 1, 2013. Taiwan has ordered tens of thousands of vaccine doses to protect people against the island's first rabies outbreak in more than 50 years. (AP Photo/Wally Santana)

Une très large majorité des plaintes concernent des chiens (39), des chevaux (30) ou des bovins (21). Viennent ensuite les chats, lapins et oiseaux. Au total, le service "Contrôle protection des animaux" a procédé à 35 inspections, d'après les chiffres publiés mardi par la PSA. Mais seulement 20% des violations constatées ont abouti au dépôt d'une plainte pénale.

"Nous sommes très choqués par ce faible chiffre et, dorénavant, nous rappellerons davantage aux services vétérinaires l'obligation qui leur incombe suite à nos annonces", déclare Lukas Berger, du service de conseil juridique de la PSA. En outre, les personnes condamnées ne se voient infligées que des sanctions "infimes", selon la PSA.

Amendes trop faibles

"L'amende peut aller jusqu'à trois ans d'emprisonnement", explique Caroline Regenass, vétérinaire en charge du nouveau service. Mais dans la réalité, le montant moyen des contraventions est d'environ de 500 francs. "De telles amendes n'ont sans aucun doute aucun effet dissuasif", selon M. Berger. La PSA demande une poursuite des délits et des sanctions pénales "plus pertinentes".

Dépourvue de pouvoirs juridiques, l'organisation prévient toutefois qu'elle déposera des plaintes pénales lorsque la situation l'impose. Dans un premier temps, elle privilégie le dialogue. "Le plus souvent, ce n'est pas de la négligence, mais surtout un manque de connaissances" qui est en cause, explique Caroline Regenass. Elle sillonne le pays deux fois par semaine pour mener des inspections.

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