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Ancien chef du SECO: aucun contrat signé par lui-même

Le procès contre l’ancien cadre du Secrétariat d’Etat à l’économie a commencé ce lundi et doit durer deux semaines. Il est notamment accusé de falsification de documents, de corruption passive et de blanchiment d’argent.

02 août 2021, 18:32
L’ancien fonctionnaire aurait obtenu des avantages totalisant plus de 1,7 million de francs en favorisant trois entreprises.

Au premier jour du procès contre un ancien chef de service du Secrétariat d’Etat à l’économie (SECO) devant le Tribunal pénal fédéral, ce dernier a nié avoir signé lui-même des contrats pour l’acquisition de biens et de services. Le Ministère public de la Confédération l’accuse, entre autres, de falsification de documents, de corruption passive et de blanchiment d’argent.

Au cours de l’interrogatoire, l’accusé a déclaré que les faits n’étaient pas correctement présentés. Il soutient avoir traité toutes les demandes d’achat et les avoir ensuite transmises aux «décideurs».

L’ancien cadre du SECO souligne que lui-même n’a pas pu prendre de décision sur les achats. Ce sont ses supérieurs qui ont toujours passé les commandes, même si les règlements de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) n’ont pas été respectés, a-t-il résumé.

Documents falsifiés

Concernant la falsification de documents, l’accusé a dit ne plus savoir pourquoi «on a commencé avec des factures fictives». Il a déclaré qu’il n’avait reçu de telles factures que de l’un des deux autres coaccusés, des patrons d’entreprise présents eux aussi à Bellinzone.

Les faits se sont déroulés durant une dizaine d’années, entre 2004 et 2014. Chargé des acquisitions pour le centre de données de l’assurance-chômage, l’ancien fonctionnaire aurait favorisé trois entreprises, dont les trois patrons sont coaccusés.

Le procès doit durer deux semaines.

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