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Agriculture: le soja importé en Suisse est toujours plus durable

Le soja importé en Suisse est toujours plus durable, annonce le Réseau suisse pour le soja. En effet, depuis 2015, plus de 90% de cette plante importé provient de la culture durable,

09 juil. 2020, 11:51
Depuis 2015, 94% du soja importé provient de la culture durable,Depuis 2015, 94% du soja importé provient de la culture durable.

En 2019, la Suisse a importé environ 260'000 tonnes de soja, dont la moitié en provenance d'Europe et l'autre moitié du Brésil. Le Réseau suisse pour le soja, qui oeuvre depuis dix ans à améliorer la durabilité de cette ressource, tire un bilan positif de l'impact de son travail.

Elaborés par la Coop et le WFF, les "critères de Bâle" pour une culture du soja responsable ont été lancés en 2004. Depuis 2015, 94% du soja importé provient de la culture durable, a précisé jeudi à Berne le Réseau pour le soja.

Au sein du réseau, les acteurs de l'industrie travaillent à l'amélioration écologique et sociale de la culture du soja, principalement au Brésil. Ce faisant, ils fixent des normes pour les producteurs et les font contrôler et certifier par des organismes indépendants. Dans une étude financée par l’Office fédéral de l’environnement (OFEV), la Haute école des sciences agronomiques, forestières et alimentaires (HAFL) a montré que les critères ont un impact positif.

Selon l'étude, les standards en matière de développement durable fixés par Proterra et Round Table of Responsible Soy (RTRS) garantissent que les importations de soja proviennent de zones exemptes de déforestation, de conditions de travail problématiques ou de conflits avec les communautés locales. L'étude a identifié un potentiel d'amélioration en matière de biodiversité et de réduction de l’utilisation des pesticides.

Influence de la Suisse

Les producteurs brésiliens et les entreprises agricoles internationales ont répondu à la demande de la Suisse et proposent du soja certifié et sans OGM. Selon l'étude, cela montre que la Suisse peut influencer la chaîne d'approvisionnement malgré sa faible part de marché, ce qui est d'autant plus remarquable que le soja fourrager est une matière première interchangeable négociée sur les bourses du monde entier.

Les chercheurs conseillent au réseau de développer davantage les standards déjà en place et de partager son expérience avec les acteurs européens afin que le soja certifié durable s'impose à plus large échelle. D’autres aliments fourragers devraient également être obtenus de manière durable. Les 29 organisations membres du réseau ont accepté d'agir en ce sens, ont ajouté les chercheurs.

Le réseau pour le soja comprend, entre autres, les détaillants Migros, Coop, Denner et Lidl, le boucher industriel Bell, l'Union suisse des paysans, Biosuisse, l'Association suisse des fabricants d'aliments fourrager et le WWF Suisse.

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