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Agriculture: la punaise diabolique a fait de très gros dégâts en Suisse cette année

La punaise diabolique a fait de très gros dégâts dans l’arboriculture en 2019, selon l’association Fruit-Union Suisse. Le montant des dommages se monterait à plusieurs millions de francs.

12 déc. 2019, 16:56
Halyomorpha halys, communément appelée punaise diabolique ou punaise marbrée, se propage en Suisse. (illustration)

L’arboriculture suisse a subi de «très gros dégâts» en 2019 en raison d’un petit insecte originaire d’Asie de l’Est, la punaise diabolique, s’inquiète jeudi Fruit-Union Suisse dans un communiqué. Le montant des dommages est estimé à plusieurs millions de francs.

Halyomorpha halys, communément appelée punaise diabolique ou punaise marbrée, se propage en Suisse, rappelle l’association, qui indiquait en septembre que le taux de dégâts était passé de 10% en 2018 à 20% en 2019.

Ce ravageur, importé d’Asie en 2014 via l’importation de marchandises, «peut attaquer plus de 200 plantes hôtes différentes», alarme Fruit-Union Suisse. Sa piqûre provoque «des déformations et des parties amères dans le tissu végétal», ce qui rend les fruits et légumes impropres à la consommation.

 

 

Selon l’association, la Thurgovie est particulièrement touchée. Vingt-cinq pour cent de la récolte de poires sont perdus, soit l’équivalent de trois millions de francs. Le canton de Zurich est également fortement impacté, ainsi que ceux d’Argovie, de St-Gall, de Lucerne et de Zoug.

S’appuyant sur des expériences faites à l’étranger, Fruit-Union Suisse a demandé l’autorisation pour l’introduction générale de la guêpe samouraï, un prédateur de la punaise, et l’extension de l’utilisation de produits phytosanitaires déjà homologués en Suisse pour lutter contre la punaise diabolique. La guêpe samouraï se propage spontanément en Suisse, rappelle l’association.

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