«C’est l’un des personnages les plus importants et les plus originaux de la Suisse du XXe siècle. Je le place au même niveau que Jung et Dürrenmatt.» Ancien porte-parole de la Fondation Franz Weber, entre 2004 et 2005, l’écrivain Slobodan Despot a côtoyé le militant écologiste pendant une dizaine d’années et en parle aujourd’hui avec tristesse. «Il était en avance sur son temps», résume-t-il. Cette impression est partagée par la secrétaire du WWF Valais, Marie-Thérèse Sangra: «Il a compris très tôt la valeur de la création, de la vie sous toutes ses formes. Il s’est battu contre l’utilitarisme et cette croyance que tout ce qui vient de la nature est gratuit.»
Un courage reconnu
Parmi les adversaires politiques, la loi sur les résidences secondaires, la fameuse lex Weber, est restée en...