La forêt se trouve à un moment clé, si on veut qu’elle pérennise ses fonctions et prestations en faveur des humains. Une succession d’étés secs, ces dernières années, a affaibli nos forêts, mais l’étendue des dégâts varie fortement d’une région à l’autre, constate le vice-directeur de l’Office fédéral de l’environnement, Paul Steffen, dans l’avant-propos de l’annuaire «La forêt et le bois 2019».
Ainsi, dans l’Arc jurassien, les dommages sont plus importants que le long des Préalpes. Epicéas, hêtres, chênes et sapins blancs ont souffert de la sécheresse. Ces derniers ont même subi des préjudices d’une ampleur inédite. Ils supportent mal la combinaison de la chaleur et de la sécheresse.
Culture expérimentale
Dans les régions les plus touchées par cette dernière, comme le nord du Jura, le Valais et les Grisons (à l’exception des régions d’altitude et de l’Engadine), les peuplements forestiers sont très affaiblis, selon l’Ofev. Une situation qui favorise...