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Accusations de viol: l'islamologue suisse Tariq Ramadan placé en garde à vue à Paris

Tariq Ramadan est en garde à vue à Paris. L'islamologue suisse controversé est accusé de viol par deux femmes. Les faits remonteraient à 2009 et 2012.

31 janv. 2018, 13:13
Tariq Ramadan est accusé de viol et violence par deux femmes.

L'islamologue suisse Tariq Ramadan, accusé de viols, a été placé en garde à vue à Paris, indique une source judiciaire. Il était entendu dans les bureaux de la police judiciaire depuis le matin.

Tariq Ramadan s'est rendu mercredi matin à la convocation des policiers "dans le cadre de l'enquête préliminaire ouverte en octobre dernier à Paris des chefs de viols et violences volontaires", a précisé cette source, confirmant une information de la radio RTL. Deux femmes accusent depuis octobre le théologien de les avoir violées en 2009 et en 2012.

 

Henda Ayari, ancienne salafiste, l'accuse de l'avoir agressée en marge d'un congrès de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF) en 2012. Tariq Ramadan a rejeté ces accusations et porté plainte pour "dénonciation calomnieuse".

Mais une autre femme a déposé plainte pour viol. Elle dit avoir été victime de violences sexuelles d'une grande brutalité, selon son témoignage cité l'automne dernier dans la presse.

L'université britannique d'Oxford avait annoncé en novembre sa suspension avec effet immédiat. Elle avait justifié cette décision par la volonté de permettre au professeur d'études islamiques contemporaines de "répondre aux sérieuses allégations formulées contre lui".

 

 

Soupçons en Suisse aussi

Tariq Ramadan fait l’objet de soupçons en Suisse aussi. Quatre anciennes élèves accusent leur professeur d'avoir abusé d'elles. Selon leurs témoignages publiés dans la Tribune de Genève, l’islamologue, qui enseignait à l’époque, aurait tenté de séduire une de ces élèves âgées de 14 ans et l'aurait harcelée. Il serait arrivé à ses fins avec trois autres âgées de 15 à 18 ans en ayant des relations sexuelles avec elles.

Les faits décrits par ces ex-élèves sont prescrits. Aucune plainte n'a été déposée.

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