En français, son nom signifie «église». Religieux, Marco Chiesa? «J’ai des convictions chrétiennes, mais ne suis pas pratiquant.» Cela ne l’empêche pas d’être l’homme providentiel de l’UDC. Après des mois de recherches intensives, qui ont parfois paru désespérées, le parti national-conservateur a trouvé sa perle rare. Sauf cataclysme, le Tessinois devrait être élu président le 22 août lors de l’Assemblée des délégués, et succéder au Bernois Albert Rösti. Il entrera dans l’histoire: jamais un Latin n’avait occupé cette fonction.
«Style avenant»
Elu au parlement depuis 2015 seulement, le sénateur s’est fait des amis à l’UDC. «Marco Chiesa est un excellent candidat. Le parti a besoin d’une personnalité proche des gens, à l’écoute, comme l’est d’ailleurs Albert Rösti», applaudit le Fribourgeois Pierre-André Page, conseiller national. «Il est ferme sur les principes, comme l’immigration et les frontaliers, mais a un style avenant, ce qui est très bien», poursuit le conseiller national...