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A Côme, Simonetta Sommaruga rappelle que la Suisse ne veut pas devenir un pays de transit

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga était à Côme ce jeudi, là où les réfugiés refoulés par la Suisse attentent dans des conditions déplorables, souvent plusieurs mois. Une situation difficile à supporter, mais la Suisse rappelle qu'elle ne veut pas pour autant devenir un pays de transit.

11 août 2016, 14:36
Les réfugiés refoulés par la Suisse se retrouvent pour beaucoup dans la ville italienne de Côme, où les capacités d'accueil sont débordées.

La ministre de la justice Simonetta Sommaruga s'est exprimée jeudi sur la situation à Côme en Italie, où de nombreux réfugiés refoulés par la Suisse sont en attente. "C'est dur à supporter". Mais la Suisse ne deviendra pas un pays de transit, a-t-elle assuré.

"De telles situations ne devraient plus avoir cours en Europe", a-t-elle dit lors de sa traditionnelle rencontre d'été avec les médias à Berne. Cependant, la plupart de ces réfugiés ne veulent pas obtenir l'asile en Suisse, mais poursuivre leur route vers l'Europe du Nord et l'Allemagne, a-t-elle assuré.

Et la Suisse ne souhaite pas devenir un pays de transit pour ces réfugiés, a-t-elle clairement indiqué. Notamment pour des questions de sécurité: on doit pouvoir enregistrer toute personne entrant en Suisse, surtout dans le contexte actuel.

L'Italie est devenue un partenaire plus fiable dans le système Dublin, a aussi estimé la conseillère fédérale. Elle enregistre plus de réfugiés qu'auparavant. Ces personnes savent qu'en étant enregistrées en Italie, elles seront refoulées par la Suisse.

Mais la situation à Côme montre aussi que l'Europe n'a toujours pas de stratégie convaincante pour faire face à la crise migratoire. Il manque des standards communs, selon Mme Sommaruga.

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