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2050, objectif zéro carbone

L’initiative pour les glaciers est déposée aujourd’hui, avec plus de 130 000 paraphes. Plus aucune émission nette de gaz à effet de serre en Suisse? Marcel Hänggi, qui est à la base de la démarche, donne la recette.

27 nov. 2019, 00:01
Gekippte Baeume waehrend dem Besichtigungsflug beim Bergrutsch im Gebiet zwischen Moosfluh und dem Aletschgletscher, auf der Riederalp im Wallis, am Mittwoch, 11. Oktober 2017. Der Bergrutsch auf dem Gebiet der Moosfluh, auf linker Hangseite in Fliessrichtung des Aletschgletschers, hat sich im Sommer 2017 stabilisiert, bleibt aber immer noch aktiv. Die sich bewegende Gesteinsmasse, bewegt sich immer noch einige Millimeter pro Tag auf dem Gebirgskamm Moosfluh und ueber 20 cm pro Tag auf der Talseite. Dieser Bergrutsch wird vom Kanton und Bund seit September 2016 intensiv ueberwacht. (KEYSTONE/Dominic Steinmann) SCHWEIZ RIEDERALP FELSSTURZ BESICHTIGUNGSFLUG

L’initiative pour les glaciers est déposée aujourd’hui, à Berne, par l’Association suisse pour la protection du climat. Plus de 130 000 citoyens l’ont signée. Elle exige que la Suisse atteigne zéro émission nette de gaz à effet de serre (GES), d’ici à 2050 au plus tard, afin de contenir le réchauffement climatique. Symboliquement, les initiants ont choisi l’image forte des glaciers, victimes de la hausse des températures, pour marquer les esprits. A la base de la démarche: Marcel Hänggi, journaliste et historien. Entretien.

«Zéro émission nette de gaz à effet de serre» d’ici à 2050: concrètement, qu’est-ce que cela signifie?

La Suisse doit économiser l’énergie et totalement arrêter d’utiliser les combustibles fossiles, en les remplaçant par du renouvelable. L’agriculture ou la production de ciment doivent réduire autant que possible leurs émissions de GES. Le solde doit être compensé par des puits de carbone naturels – forêts, marais, sols –...

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