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Les trois secrets de la formule

Derrière la formule magique qui dicte la formation du gouvernement suisse se dissimulent trois secrets, que les druides politiques s’évertuent à cacher.

10 déc. 2019, 00:01
Der neuformierte Bundesrat wird von der Vereinigten Bundesversammlung vereidigt, von links, Doris Leuthard, Ueli Maurer, Didier Burkhalter, Bundespraesidentin Simonetta Sommaruga, Johann Schneider-Ammann, Alain Berset, Guy Parmelin und der neugewaehlte Bundeskanzler Walter Thurnherr, von links, nach den Bundesratswahlen am Mittwoch, 9. Dezember 2015, in Bern. (KEYSTONE/Lukas Lehmann) SCHWEIZ BUNDESRATSWAHLEN 2015

Il paraît qu’elle est magique, la formule qui régit la répartition des sièges au Conseil fédéral. Mais les druides politiques qui en sont les garants ne sont plus d’accord, aujourd’hui, sur les ingrédients qui la composent. Faut-il ajouter un Vert? Et au détriment de qui? D’un des deux bleus (PLR) ou du seul orange (PDC), voire d’un rouge (PS)? Ces druides se chamaillent à coups d’arguties mathématiques pour défendre leur formule de la potion. Mais ce qu’ils se cachent bien de vous dire, c’est que ce n’est ni dans les mathématiques, ni même dans les ingrédients que se cachent les vrais secrets de la formule magique. Ces secrets, il y en a trois, et on va vous les livrer ici.

La formule est liée à la démocratie directe

Le gouvernement de large coalition, qui prévaut en Suisse, depuis soixante ans est intimement lié à la démocratie directe. C’est surtout...

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