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Les sources d’infection restent mal connues

Difficulté à retracer les contacts, formulaires mal remplis ou pas envoyés: difficile de pister le virus. Le point avec Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle de l’infection et programme de vaccination à l’OFSP.

25 juil. 2020, 00:01
Passengers wearing prospective masks as a precaution against the spread COVID-19 embark and disembark of a bus of theTransports publics genevois, TPG, (English: Geneva Public Transport), during the pandemic coronavirus COVID-19, in Geneva, Switzerland, Monday, July 6, 2020. From Monday 6 July in Switzerland all passengers of public transport must wear a protective face masks as a precaution against the spread of the coronavirus COVID-19. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi) ArcInfo

L’information a filtré la semaine dernière, alors que l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) s’exprimait sur la liste des pays à risque: 80% des formulaires de déclaration des cas positifs au Covid-19 remplis par les médecins n’indiquent pas la source de l’infection. S’il y a d’autres moyens de suivre la propagation du virus, notamment au travers des enquêtes d’entourage réalisées dans les cantons, ce pourcentage interpelle. Virginie Masserey, cheffe de la section contrôle de l’infection et programme de vaccination à l’OFSP, explique les raisons et implications de ces lacunes.

Comment expliquer qu’en moyenne dans 80% des cas, les formulaires de déclaration n’indiquent pas l’origine de l’infection?

Plusieurs raisons expliquent cet état de fait. Premièrement, même lorsque l’infection est récente, il est difficile, pour les gens, de se souvenir précisément des contacts qu’ils ont eus. Parfois, nous ne recevons tout simplement pas de formulaire, d’autres fois le formulaire n’a...

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