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Un dur au coeur tendre

Mark Cavendish est une sorte de Dr. Jekyll et Mr. Hyde. Agressif en course, décrié par ses pairs, le meilleur sprinter du monde peut aussi se montrer sensible.

18 juil. 2011, 05:02

S'il en est un qui se fiche de son image, c'est bien Mark Cavendish. Le Britannique peut bien être le meilleur sprinter du monde, le seigneur incontesté de la ligne droite. Il n'en est pas moins, aussi, une véritable "tronche", le roi incontestable, cette fois, de la provocation et des gestes que la morale réprouve. Des exemples? En 2010, sur les routes du Tour de Romandie, il fête un succès à Fribourg en faisant un bras d'honneur à ses détracteurs. "Je voulais leur montrer que je suis toujours là", se défend-il alors. "Ce geste s'adresse à tous ceux qui m'ont critiqué et qui ne connaissent rien au cyclisme." Son équipe, HTC-Columbia, l'exclut de la course. Quelques semaines plus tard, dans le Tour de Suisse, il provoque une terrible chute en déviant de sa ligne. Deux coureurs - Heinrich Haussler et Arnaud Coyot - quittent l'épreuve. Le lendemain, trois équipes retardent...

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