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Wimbledon: les trois clés d’un duel de légende

La finale de Wimbledon approche à grands pas. En attendant son coup d’envoi, prévu à 15 h (heure suisse), voici les trois clés d’un match qui, quoi qu’il arrive, marquera l’histoire du tennis.

14 juil. 2019, 13:51
À 15 heures, les deux hommes s'affronteront dans une rencontre d'ores et déjà historique.

La force des statistiques

Federer (ATP 3) et Djokovic (ATP 1) se retrouvent pour la 48e fois de leur longue carrière de chaque côté du filet. Le bilan parle en faveur du Serbe, qui compte 25 victoires contre 22 au Suisse, lequel s’est incliné lors de leurs quatre derniers duels (Bercy 2018, Cincinnati 2018, Open d’Australie 2016, Masters 2015). Sur gazon aussi, Djokovic à l’ascendant: 2 sur 3. Il a surtout enlevé les deux finales de Wimbledon qu’il a livrées à Federer: en 2014 et 2015. 

Le revers de Federer

Si le coup droit est l’argument massue de Federer, le revers – mais recouvert ou frappé à plat, pas coupé en tranches – est sa valeur étalon. S’il fonctionne, alors tout fonctionne. Face à Nadal, vendredi en demi-finale, l’homme aux 20 titres du grand chelem, peut-être 21 dans quelques heures, n’avait pas failli de ce côté-là, au contraire. Dès le retour, il avait pu prendre le plus souvent l’ascendant dans l’échange. L’enjeu ne sera pas différent contre Djokovic: face au joueur peut-être le plus athlétique du Circuit, Federer devra éviter les longs rallyes autant que faire se peut. Son revers, frappé droit devant et pris tôt au sommet du rebond, n’en sera que plus décisif.

Le niveau de Djokovic

Jusqu’en demi-finale, le No 1 mondial avait dégagé la plus forte impression. Impuissant au tour précédent, Goffin était allé jusqu’à le comparer à un mur. Et puis, Bautista Agut, qui n’a pourtant rien d’un «foudre de guerre», sur gazon pour le moins, a planté une première épine dans son jardin. Durant un set et demi, l’Espagnol avait fait plus que jeu égal avec son illustre aîné. Djokovic ne serait-il pas infaillible? Une chose est sûre: le No 1 mondial garde la préférence des bookmakers: qui mise 10 francs sur Djokovic peut espérer en gagner 14, contre 23 pour qui parie sur une victoire de Federer. PIERRE SALINAS
 

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