Pierre Salinas, Londres
Après chacune de ses victoires, Novak Djokovic (32 ans) pose sa raquette et revient sur le court. Il joint ses mains vers le cœur puis ouvre ses bras en les redirigeant vers la foule. Quatre fois, comme autant de points cardinaux. Le rituel est rodé: il exprime la gratitude du joueur serbe pour le public venu le soutenir. Un homme se rit de cette manière de communier: Nick Kyrgios (ATP ). «Si je l’affronte et que je le bats, alors je ferai sa célébration devant lui. Ça serait hilarant, non?» Et le rebelle australien d’ajouter dans cette même interview accordée aux médias américains: «Il veut être tellement aimé que ça en devient embarrassant.»
Favori à sa propre succession
Le No 1 mondial peine à faire l’unanimité. Auprès de ses collègues de bureau comme des suiveurs ou des passionnés, qui pour certains le trouvent «faux». «Il y a...