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Tennis – Swiss Indoors: «Mon année n’a pas été aussi nulle que cela…», dixit Stan Wawrinka

Après son incroyable défaite dimanche face à Andy Murray, Stan Wawrinka analyse la situation avec lucidité et défend son bilan de 2019, à la veille de jouer à Bâle.

22 oct. 2019, 14:18
Mauvaise passe pour Stan Wawrinka dimanche face à Andy Murray au tournoi d'Anvers.

Que l’on se rassure! Stan Wawrinka n’est pas allé se noyer dans le Léman après son incroyable défaite dimanche face à Andy Murray au tournoi d’Anvers. Une finale qu’il aurait dû remporter mille fois.

«C’est vrai, j’avais le match en main. Mais il m’a manqué un peu de réussite pour réussir le double break au deuxième set. Comme il m’a manqué deux ou trois points pour tuer cette rencontre, dit-il. Mais au final, cette défaite ne me fait pas plus mal que ça.»

 

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Une blessure longue à soigner

On peut comprendre cette «retenue» dans l’analyse, dans la mesure où le Vaudois a dû composer en Belgique avec des douleurs aux talons et aux tendons des deux pieds. «Je souffre d’une inflammation. Il faut beaucoup de temps pour soigner une telle blessure, explique-t-il. J’ai dû faire avec tout au long de l’US Open. Mais la douleur était devenue trop forte après New York.»

Stan Wawrinka a, ainsi, été contraint de faire l’impasse sur le tournoi de Saint-Pétersbourg et sur la tournée asiatique avant de reprendre le collier à Anvers. «Et là encore, à deux ou trois jours du début du tournoi, je n’étais pas sûr de jouer», glisse-t-il. Le pari, risqué, s’est avéré finalement gagnant avec cette accession en finale grâce notamment à deux performances de choix face à Gilles Simon et au prodige Jannik Sinner.

Je sais que je devrai aussi me battre contre moi-même, comme toujours lors de mes premiers tours
Stan Wawrinka, avant son match de mercredi à Bâle

«Si j’ai pu jouer aussi bien avec une préparation aussi raccourcie, cela démontre bien que mon année n’a pas été aussi… nulle que cela.» C’est sous forme de boutade que Stan Wawrinka entend défendre son bilan en 2019. «Je suis tout de même 15e à la Race. Cette année est une bonne année», lance-t-il avec force. Elle aurait toutefois été encore bien plus belle s’il n’avait pas laissé passer tant d’occasions.

On pense bien sûr à cette finale d’Anvers contre Andy Murray, mais aussi à ces 2es tours de l’Open d’Australie devant Milos Raonic, de Miami face à Filip Krajinovic et de Monte-Carlo face à Marco Cecchinato. Trois matches au cours desquels la victoire lui a tendu les bras, comme elle n’aurait jamais dû se refuser à lui en huitième de finale au Queen’s devant Nicolas Mahut et, surtout, en quart de finale de l’US Open face à Daniil Medvedev. Oui, il y avait la place pour faire encore beaucoup mieux.

Ne pas se prendre les pieds dans le tapis

A Bâle, dans un tournoi qui ne lui a pas franchement souri par le passé, son objectif premier sera de ne pas se prendre les pieds dans le tapis mercredi face à l’Uruguayen Pablo Cuevas. «C’est un joueur qui possède une bonne main. Il est très talentueux. Mais il est plus à l’aise sur la terre battue, une surface qui lui laisse plus de temps, dit-il. Je sais que je devrai aussi me battre contre moi-même, comme toujours lors de mes premiers tours, et comme toujours ici à Bâle. Je n’ai jamais joué d’une manière incroyable dans ce tournoi. J’hésite, je me tends…»

Stan Wawrinka sait donc à quoi s’attendre mercredi. Il devra composer avec cette nervosité qui le gagne à chaque fois qu’il évolue à la Halle Saint-Jacques et avec ces douleurs aux pieds. «Mais à partir du moment où j’entre sur le court, cela signifie que je me sens capable de battre mon adversaire, tous mes adversaires», ajoute-t-il avec dans un coin de la tête cet éventuel quart de finale vendredi face à Roger Federer.

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