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Roland-Garros: victime d'une crampe, Nadal aurait "même joué de la main droite" pour ne pas quitter le court

Lorsqu'on lui demande s'il a eu peur de ne pas pouvoir terminer son match suite à une crampe à la main, Rafael Nadal répond qu'il n'aurait jamais quitté le court, quitte à jouer de la main droite. L'Espagnol a remporté son onzième titre à Roland-Garros face à Dominic Thiem.

10 juin 2018, 22:54
Rafael Nadal a été sacré pour une onzième fois à Roland-Garros.

Rafael Nadal, sacré pour une onzième fois record à Roland-Garros aux dépens de Dominic Thiem dimanche, a déclaré qu'il aurait "même joué de la main droite" s'il avait fallu, après avoir été victime d'une crampe en fin de match.

Q: On vous a vu très ému au moment de la remise des trophées. Comment gardez-vous la passion année après année ?

R: "C'est difficile à expliquer. C'est vrai que j'ai accompli beaucoup plus de choses dans ma carrière que je n'en avais rêvé. Mais j'ai aussi traversé de nombreux moments difficiles à cause de blessures. Au début de la saison par exemple, en Australie, j'étais en bonne position pour me battre pour le titre et j'ai dû abandonner (blessé à une jambe en quarts de finale, ndlr). Ensuite à Acapulco (en février), je me suis de nouveau blessé et je n'ai pas pu jouer à Indian Wells et Miami. Et je suis arrivé avec quelques doutes au début de la saison sur terre battue. Alors, revenir après environ cinq mois sans jouer un tournoi complet, depuis Shanghai (mi-octobre), et gagner à Monte-Carlo, Barcelone, Rome et maintenant ici, c'est très émouvant pour moi. C'est un moment difficile à décrire".

 

 

Q: Que vous inspire ce onzième sacre ?

R: "Certaines personnes ont besoin de temps pour réaliser, moi non, j'ai pleinement conscience de ce qui s'est passé. Je n'aime pas le dire moi-même mais c'est quelque chose de presque unique. C'est inimaginable de gagner onze fois le même tournoi. Je l'ai fait et je me sens chanceux. Quoi qu'il arrive, avec un Grand Chelem et deux Masters 1000, ce sera une très belle saison. Gagner encore ce trophée, ça veut dire beaucoup pour moi. Roland-Garros est bien sûr toujours un rendez-vous particulier dans le calendrier, le plus important tournoi de l'année pour moi."

 

 

Q: Que s'est-il passé avec votre main gauche dans le troisième set ?

R: "J'ai senti quelque chose dans ma main, mon doigt était bloqué, je ne pouvais plus le bouger. J'ai compris que c'était une crampe, probablement à cause du bandage (à son poignet, ndlr) qui créait une pression, ne laissait pas le sang circuler. Il fallait couper ce bandage. C'est venu d'un coup et j'ai eu peur, je ne contrôlais plus mes doigts, c'était un moment effrayant. Quand j'ai repris le jeu, sur mon premier service (double faute), j'avais toujours la même sensation. Mais après, ça s'est amélioré progressivement."

Q: Avez-vous craint de ne pas pouvoir continuer ?

R: "C'était une crampe, j'espérais que ça allait passer. Mais je ne vais pas vous mentir, jamais je n'aurais quitté le court, j'aurais même joué de la main droite, j'avais encore deux sets de marge pour que ça passe, j'aurais continué d'une manière ou d'une autre."

 

 

Q: Rejoindre Roger Federer au nombre de titres en Grand Chelem (20) est-il un objectif pour vous ?

R: "Laissez-moi profiter de ce titre ! Je ne veux pas toujours penser à plus. Bien sûr, j'ai de l'ambition, de la passion pour ce que je fais, mais je ne suis pas un malade des chiffres. Bien sûr que j'aimerais en avoir vingt ou plus, mais je n'ai pas ça en tête à cet instant. Je viens de gagner un titre du Grand Chelem, mon dix-septième, je vais en profiter. Ca ne veut pas dire que je ne vais pas continuer à me battre à l'avenir, mais ces statistiques ne sont pas une obsession."

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