«Ce fut une semaine formidable. Mon niveau de jeu fut remarquable. Et au bout, il y a ce dixième titre. C’est dingue!» Roger Federer était peut-être l’homme le plus heureux au monde dimanche.
«Jouer comme cela procure une immense envie, explique-t-il. Tu es devant au score. Tu peux lâcher tes coups. Tu es porté par le public.» Et au final, l’homme aux vingt titres du Grand Chelem a été rattrapé par ses émotions. «Le match a été rapidement plié. Je n’ai pas eu le temps sur le moment de penser à ce que représentent ces dix titres à Bâle. Et pas avant avec un quart de finale qui aurait dû m’opposer à Stan et la demi-finale contre Tsitsipas. J’ai conscience d’avoir écrit une page importante de ma carrière. Devant mes enfants, ma famille et mes amis.»