Tout semblait bien s’emmancher pour Rafael Nadal avec le gain du premier set et un break d’avance dans le deuxième. C’est l’instant qu’a choisi un Marin Cilic dos au mur pour opposer une résistance bien plus vive et tout simplement brillante. L’Espagnol, qui avait déjà usé ses batteries contre l’Argentin Diego Schwartzman en huitième de finale, s’est lancé, comme il en a l’habitude, à 100% dans cette bataille de longue haleine. Des courses incessantes, un investissement physique total, une dépense d’énergie.
«Vraiment dur à accepter»
Le corps de l’Ibère, qui a déjà si souvent lâché au cours de sa carrière, a une nouvelle fois refusé de suivre la cadence. Hier, c’est dans un quatrième set où Nadal était déjà mal embarqué (4-1 pour Cilic) qu’il a donné le signal. Quelques jeux plus tard, «Rafa» a arrêté les frais: victoire par abandon du Croate, qui menait 3-6 6-3 6-7 (5/7)...