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«Nous sommes des psychopathes!»

Les conditions étaient extrêmes à Melbourne, où le thermomètre a affiché plus de 40 degrés. Les matchs n’ont été ni retardés ni arrêtés. Et cela ne plaît pas à tout le monde.

20 janv. 2018, 00:01
France's Alize Cornet is attended to by a trainer and tournament staff after suffering from the heat during her third round match against Belgium's Elise Mertens at the Australian Open tennis championships in Melbourne, Australia, Friday, Jan. 19, 2018. (AP Photo/Andy Brownbill) APTOPIX Australian Open Tennis

Gaël Monfils avait lancé le débat avant-hier après sa défaite contre Novak Djokovic. «Nous avons pris des risques. Peu importe combien de temps on s’est entraîné dans la chaleur, peu importe à quel point on l’aime: c’est très dur. Pour moi, si quelqu’un se résout à abandonner, il n’y a pas de honte.» Certains de ses pairs ont évoqué des conditions inhumaines, d’autres (Maria Sharapova, Grigor Dimitrov) s’accommodent de la situation et sont bien loin de se rallier à cette cause. Le Français Julien Benneteau a parlé jeudi de se rendre «à l’abattoir». Hier à Melbourne Park, le pic a été atteint à 14 h 25 avec 40,2 degrés. «C’était vraiment horrible», a assuré la Croate Petra Martic, qui s’est estimée «chanceuse» d’avoir pu jouer son troisième tour dans la Rod Laver Arena, «parce qu’il y avait un petit peu d’ombre à l’arrière. On pouvait ainsi aller s’y réfugier...

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