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Masters 1000 de Montréal: Zverev l'emporte face à Federer en finale

Alexander Zverev s'est imposé en finale du Masters 1000 de Montréal face à Roger Federer. L'Allemand l'a emporté 6-3 6-4.

13 août 2017, 22:50
/ Màj. le 14 août 2017 à 06:45
Roger Federer s'est incliné 63 6-4 en finale du Masters 1000 de Montréal devant Alexander Zverev.

Montréal se refuse toujours à Roger Federer. Même en cette année de grâce, le Bâlois n'est pas parvenu à s'imposer au Québec, battu 6-3 6-4 en finale par Alexander Zverev.

Face à un adversaire qu'il avait battu 6-1 6-3 en seulement 53 minutes il y a deux mois lors de la finale de Halle, Roger Federer a concédé une défaite sans appel. Dépassé à la fois par la puissance de l'Allemand et incapable de s'engager vraiment physiquement, il n'avait pas les armes pour s'imposer lors de cette finale de l'Open du Canada qui aurait pu lui permettre de cueillir un 94e trophée et de rejoindre Ivan Lendl à la deuxième place du classement des joueurs les plus titrés de l'histoire.

Malgré trois balles de 2-0 en sa faveur au deuxième set, trois balles écartées par Zverev sur trois coups gagnants, Roger Federer a eu de la peine à "exister" vraiment dans cette rencontre. Titré dimanche dernier à Washington, Alexander Zverev a placé la barre très haut. Il fut capable d'armer des premières balles imparables à plus de 210 km/h et à imposer en fond de court une cadence infernale. Décevant tant à Paris qu'à Wimbledon, le joueur de 20 ans s'affirme comme l'un des favoris de l'US Open. A condition toutefois qu'il trouve dans un Grand Chelem le même relâchement qui lui a permis de s'imposer à Montréal mais aussi à Rome au printemps dernier.

Roger Federer a concédé à deux reprises son service. A 2-1 au premier set, il était débordé sur la balle de break par un coup droit croisé de son adversaire. A 3-3 dans la seconde manche, il a été mené 0-40 avant de lâcher son engagement à 15. La messe était dite. Zverev avait le bon goût de conclure à 5-4 sur un jeu "blanc".

Cette défaite, sa troisième de l'année après ses revers contre Evgeny Donskoy à Dubaï et Tommy Haas à Stuttgart, le "condamne" à faire mieux que Rafael Nadal ces prochains jours à Cincinnati s'il entend arriver à l'US Open dans la peau du no 1 mondial. Il est toujours le "challenger". Peut-être que ce statut lui convient parfaitement...

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