Au-delà de l’élimination de ses meilleurs rivaux, de celui – Novak Djokovic – qui lui a fait si mal ces deux-trois dernières années, Roger Federer a su exploiter les pièces du puzzle pour soulever un trophée majeur qui le fuyait depuis cinq ans et pour battre un joueur, Rafael Nadal, qu’il n’avait plus battu en finale d’un Grand Chelem depuis près de dix ans.
Le plaisir du jeu
Quand Fabrice Santoro dit dans «L’Equipe» que Roger Federer a 15 ans dans la tête, 25 ans dans les jambes et 35 ans sur son passeport, il a tout dit. C’est un gamin qui a été privé de son jouet – le tennis – durant six mois, qui en a été frustré et qui est juste heureux, aujourd’hui, d’être sur le court. A plus forte raison qu’il joue toujours aussi bien et qu’il gagne, accessoirement. En outre, après ses finales perdues face...