Le commentaire de Christophe Spahr: "La présence de Federer en demie relève de l’irrationnel"

Irrationnel. Qui n’est pas du domaine de la raison. Autrement écrit, Roger Federer n’est pas raisonnable. Non, il n’est pas normal qu’un joueur de bientôt 38 ans qui s’est volontairement détaché de la terre battue durant trois ans, qui ne jure que par un tennis d’attaque, qui se rue sporadiquement au filet sur deuxième balle et qui est juste venu à Paris pour disputer quelques matchs avant de retrouver le gazon, son vrai jardin, se hisse dans le dernier carré du tournoi le plus exigeant de la saison. Il n’y a rien de rationnel à ce que le «vieux» mate, tour à tour, des gamins de 20 ans, des joueurs élevés sur terre et, pour finir, un Vaudois requinqué qui l’avait dégoûté, quatre ans plus tôt.

Il n’y a rien de logique à ce que Roger Federer, saoulé de coups durant deux sets, renverse un match que Stan Wawrinka, en...