Une casquette vissée à l’envers sur sa tête, de longs cheveux blonds débordant presque jusque sur les épaules, de grands yeux bleus éclairant un visage imberbe, une longue carcasse effilée et bronzée: au premier coup d’œil, Denis Shapovalov réunit tous les codes du surfeur californien. Et à le voir ainsi, on en viendrait presque à entonner la chanson «Mon légionnaire» chère à Edith Piaf: «Y a du soleil sur son front qui met sur ses cheveux blonds de la lumière… Il est mince, il est beau, mon légionnaire…»
Federer est fan de son tennis
Parce que oui, de haut de son talent et de ses 18 printemps, Denis Shapovalov a quelque chose en lui du légionnaire. Il appartient à cette très jeune génération de joueurs qui, à l’instar d’Alexander Zverev (20 ans, éliminé au deuxième tour avant-hier) ou de l’Américain de 19 ans Frances Tiafoe (battu en cinq sets par...